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Le printemps du machiniste rassemble des artistes venant du théâtre, de l’écriture, de la musique et de la photographie. Avec la marionnette pour principal outil, nous pensons chaque spectacle comme un nouvel essai à travers lequel nous voulons faire l’éloge de la nuance, inviter à réfléchir et à croire à ce que nous ressentons, pour nous rassembler et recommencer à construire des espaces de pensée collective. Nous nous sommes rassemblés autour de nos savoir-faire pour défendre un théâtre innovant, qui entre dans la mêlée quotidienne et qui s’en extrait. Un théâtre qui imite l’humain, qui soit comique si nécessaire, ou violent. Un théâtre qui nous permet de ne pas rester là à ne rien faire, à broyer du noir en hurlant que si c’est la fin du monde, c’est de la faute de l’autre. Dans l’ensemble de notre travail (du fonctionnement même du collectif à nos créations en passant par nos projets d’immersion), la place de l’individu au sein du groupe est une préoccupation constante. Nous tentons de réfléchir activement à un idéal où l’individu pourrait se découvrir et s’affirmer à travers le regard et la parole de celles et ceux qui l’entourent. Un système où le groupe serait un appui d’émancipation pour les individus qui le composent. Et où chaque individu permettrait au groupe d’avancer. Penser la société non pas comme un espace où l’on se dilue mais bien où l’on se révèle. Chercher en permanence le juste équilibre dans ce rapport à soi et aux autres : comment mettre en valeur nos singularités tout en affirmant notre appartenance au groupe ? Comment faire groupe tout en respectant et en renforçant nos singularités ?

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