

Les Écrieurs Publics
Ce projet propose d’afficher sur les murs, de manière monumentale et éphémère, et au cours d’un chantier ouvert à tous, des paroles recueillies auprès d’une population sur des questions pensées par le collectif. La récolte de ces phrases se fait de différentes manières. On propose notamment des échanges à la suite de petites formes théâtrales, marionnettiques ou musicales. Les Ecrieurs Publics est un projet qui interpelle le rôle et la place de l'individu au sein du groupe, du citoyen dans l’espace public.

Les étapes du projets
1. Le choix et la définition des questions.
2. La collecte des phrases : directement via
des formes musicales et théâtrales qui
introduisent le sujet abordé mais aussi
indirectement via des boîtes aux lettres.
3. La réécriture puis l’affichage des phrases
sur le mur. Le collectif conclut toujours
cette intervention par un rassemblement
festif autour de l’œuvre réalisée.
Exemples de questions déjà posées :
De quoi avez-vous peur ?
Quel voisin êtes-vous ?
Pourquoi ici plutôt qu’ailleurs ?
Les interventions passées
2011, Théâtre de l’Arentelle (48)
2013, Festival d’Olt au Bleymard (48)
2013, Festival de Charleville-Mézières (08)
2014, Festival Bastille, Quartier Libre (75)
2015, Marche républicaine, Charlie l’Ecrieur Public (75)
2015, Festival Avis de Stage, Viellux à Henrichemont (18)
2016, Lille Métropole (59)
2021, Avec l'Usinotopie à Villemur-sur-Tarn (31)
Destinataires, objectifs et impact
Le projet se présente comme un outil souple et modulable qui permet de soulever une ou plusieurs questions définies au préalable avec le commanditaire ou co-construites avec la population. Il peut être mis au service de toutes sortes d’acteurs : lieux culturels, municipalités, associations de quartier, festivals, établissements publics.
Permettant de solliciter l’opinion d’une population, il suscite une interrogation personnelle et un débat public et rapproche différents groupes sociaux et différentes générations autour de procédés artistiques nouveaux et d’une même envie d’expression libre.
Il permet aussi de faire (re)découvrir un lieu en transformant sa façade, revaloriser un patrimoine bâti pour prendre conscience de l’espace comme bien commun.





